© Artuur Cassiman*
Une exposition dans le cadre du séminaire optionnel S9 – Formation paysage
Coordination pédagogique : Hélène Soulier, enseignante & Marine Lecardeur, illustratrice et paysagiste concepteur
avec les étudiants : Quentin Babinot, Tom Berteaux, Artuur Cassiman, Manon Dittmar, Élise Fraigneau, Thomas Godonou Dossou, Louise Gourdon, Adrien Le Corre, Johan Le Roy, Titouan Malbranque, Jade Meunier, Leif Nelson, Juliette Teyssere
Le séminaire propose aux étudiants de S9 de la formation Paysage de réfléchir à l’expression de scenarii situés dans des temps longs sans avoir la certitude du devenir de nos territoires au regard des aléas climatiques, sanitaires et sociaux.
Comment représente-t-on aujourd’hui des paysages sans avoir la maîtrise totale de ce qu’il va advenir alors que l’on est futur paysagiste ?
Á partir de réflexions ancrées dans des lieux précis et de supports scientifiques spécialisés dans les mutations climatiques et sociales, les étudiants ont construit des représentations illustrant un probable avenir (+ 50 à 100 ans). Le travail repose sur la pertinence graphique et politique du choix de scénario, de lieu et de type de représentation. L’image d’anticipation, peu explorée dans la discipline du paysage, est une image qui se veut porteuse de pédagogie, de sensibilisation et/ou de message politique. Elle peut être une anticipation stricte comme une anticipation recelant une part de fiction raisonnée.
* En 2030, Bordeaux subit les impacts du changement climatique. Le sommet de 2024 à Bakou n’a pas suffi. Une inondation majeure submerge des quartiers, arrache des arbres, emporte voitures et déchets, nécessitant des opérations de sauvetage cruciales pour protéger la ville et ses habitants.