Après les rencontres de l’ENSAP Lille en 2023, l’ENSAP Bordeaux aura le plaisir d’accueillir les prochaines rencontres du réseau scientifique et pédagogique « EnsaÉco : réseau de l’enseignement et de la recherche sur l’écologie dans les ENSA-P »
Du 21/05 au 24/05/2025.
Le thème de ces 7èmes rencontres du réseau EnsaÉco est « (A) ménager le vivant. De l’ostracisation du vivant non-humain à la recherche de cohabitations apaisées », en lien avec la spécificité de notre établissement.
Faisant suite aux réflexions entamées lors des rencontres de Lille sur « L’écosystème territoire. Le paysage, les milieux vivants », deux thématiques ont été définies pour les rencontres du réseau EnsaÉco à Bordeaux. L’identification de ces thématiques découle du fait que les écologies technique, environnementale, sociale, politique, … sont au coeur des questionnements portés par l’aménagement de l’espace et donc par le réseau.
Grâce à cette approche holistique, l’écologie prend tout son sens par rapport à la conception architecturale, urbaine et paysagère, en identifiant des focales en fonction des projets, des contextes, des situations, des territoires.
Parallèlement, l’érosion et la destruction de la biodiversité menacent à court terme la survie de l’espèce humaine.
Deux urgences semblent alors émerger : d’une part l’approche de la transformation institutionnelle des écoles d’architecture pour une prise en compte du vivant, et d’autre part l’approche par les crises, soit deux échelles d’écosystème portant une même problématique.
La première thématique choisie touche donc directement la question des ENSA-P. Si nous les considérons comme des écosystèmes à part entière, ne s’agirait-il pas de les transformer en ENSA-P-V (vivant) intégrant le sujet essentiel de la biosphère pour (A)ménager l’espace, afin d’éviter que les ENSA ne continuent à rester enfermées sur le cadre bâti parfois pensé comme un objet autonome ou autarcique ?
De l’approche par les crises émerge la seconde thématique, qui s’attache à identifier les modalités du « Care » et questionne directement la recherche sur le lien entre l’anthroposphère et la biosphère à l’échelle d’un bio-territoire. Quels savoirs, quelles connaissances pour mieux ménager le vivant, du micro au macro, du végétal à l’humain ?
Comment intégrer la notion d’entraide, de services entre les espèces vivantes, mais aussi avec les espèces non vivantes dans nos modes de concevoir et d’habiter l’espace ?
Comment ramener l’habitant au centre des préoccupations visant à ménager le vivant car il est essentiel de penser l’homme et son milieu comme un organisme vivant ?